Au PS, les présidentiables se réveillent

oppositionAprès le député maire d'Évry, Manuel Valls, candidat du « renouvellement » à d'éventuelles primaires à gauche pour la présidentielle de 2012, deux autres « présidentiables » socialistes sont revenus hier sur le devant de la scène, une semaine après la débâcle des listes PS aux européennes. Ségolène Royal, candidate malheureuse à la présidentielle de 2007, a affirmé que le PS « avait perdu 6,7 millions de voix depuis la présidentielle de 2007, notamment en raison de la désaffection des jeunes » lors de l'université populaire participative organisée à Paris.Dans une interview au « Monde », le maire de Paris, Bertrand Delanoë, grand vaincu du congrès de Reims, en novembre, affirme au sujet de ses ambitions qu'il n'a « fait de croix sur rien du tout » et appelle le PS à un « sursaut » en mettant son parti en garde contre des « dérives » qui rappellent celles de la SFIO : « Des phénomènes de clientélisme en interne, des votes pas forcément clairs, une paresse intellectuelle. »primairesPour beaucoup de « quadras », comme Arnaud Montebourg, Aurélie Filipetti, Vincent Peillon ou Pierre Moscovici, cette refondation passe par l'organisation de primaires « associant largement les citoyens de gauche » pour désigner le candidat à la présidentielle de 2012. Une démarche qui suscite des réticences au sein de l'appareil du parti. Arnaud Montebourg doit rendre à Martine Aubry un rapport sur la question début juillet. H. F.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.