Russie : la plus touchée

La crise inflige une brutale cure de sobriété à la Russie. Le premier exportateur mondial d'énergie se voit rappeler sa dépendance complète envers la conjoncture mondiale et l'urgence d'une diversification de son économie. La chute du baril de pétrole, l'effondrement record de la production industrielle et un vertigineux déclin des investissements ont arrêté net la forte croissance qui tirait le pays depuis dix ans (plus de 6 % par an). Le PIB s'est contracté de 9,5 % au premier trimestre 2009, et la récession pourrait se situer entre 6 % et 8 % pour l'année. Le chômage renoue avec les sommets des années 90, avec un taux attendu autour de 12 % fin 2009 selon la Banque mondiale.
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