Nicolas Sarkozy accepte d'aider la filière

Nicolas Sarkozy a affirmé hier « sa disponibilité à étudier de nouvelles formes d'aide » à l'industrie automobile, « notamment sous forme de prêts ou garanties ». Vendredi dernier, le PDG de Renault Carlos Ghosn avait réclamé des crédits « à des termes raisonnables de deux ou trois ans et à des taux de 4 ou 5 % ».à l'issue d'une rencontre avec Patrick Pelata, bras droit de Carlos Ghosn, Christian Streiff, président de PSA, et Thierry Morin, patron de Valeo, le président de la République a toutefois réclamé hier, en contrepartie, « un engagement fort des constructeurs pour la pérennité et le développement de leurs activités sur le territoire français ». Il exige « l'abandon de toute politique d'encouragement délibéré à la délocalisation de leurs fournisseurs ». Ces aides « sont incompatibles avec la fermeture d'usines d'assemblage en France », a martelé le chef de l'État. Celui-ci avait mis en cause la semaine dernière le groupe PSA, qualifié de « premier consommateur de départs en préretraite tout en mettant ses usines ailleurs ».sauvegarde de l'outilLes dirigeants de Renault et PSA ont fait savoir hier qu'ils feraient tout leur possible pour sauvegarder leur outil industriel hexagonal, mais souligné que la crise risquait d'engendrer des restructurations. Le chef de l'État a décidé de confier au secrétaire d'État à l'Industrie Luc Chatel une mission pour élaborer des solutions à la crise du secteur automobile. Nicolas Sazkozy doit se réunir à nouveau avec les acteurs de la filière fin janvier. A.-G. V.
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