Plan d'économies général chez Eurostar

ferroviairePlombé par la baisse de son activité, Eurostar, qui a enregistré une baisse de 7 % de son chiffre d'affaires (environ 398 millions d'euros) au premier semestre, accélère son plan d'économies général, mis en place depuis plusieurs mois par l'entreprise qui se prépare à l'ouverture de son marché à la concurrence dès la fin 2009. L'opérateur allemand Deutsche Bahn, le britannique Virgin ou encore Air France sont intéressés par l'axe Paris-Londres à plus long terme. « On joue sur tous les coûts mais les objectifs sont très confidentiels pour des raisons de concurrence », note Eurostar. Un plan de départ volontaire « conséquent » est ouvert outre-Manche. Selon l'entreprise, « ce dernier ne concerne pas les cheminots de la SNCF » qui travaillent en France pour le joint-venture né d'un partenariat entre les chemins de fers français, belges (SNCB) et Eurostar UK.Un plan d'autant plus utile que le trafic pâtit de la baisse de fréquentation en classe affaires. Les trains, reliant la France et la Belgique à la Grande-Bretagne via le tunnel sous la Manche, ont connu une baisse de fréquentation de 6 % en volume sur un an. Le tiers le plus rentable de sa clientèle, (les banquiers de la City), délaisse la classe affaires. Cette dernière enregistre un chiffre d'affaires semestriel en chute de 24 %, non compensé par la faible hausse de la classe loisirs (+ 4 %). « L'inconnu reste la date de la reprise des voyages d'affaires, corrélé à une crise dont on ne peut prédire la fin », explique le directeur général adjoint d'Eurostar, Nicolas Petrovic. Marine Relinge
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