Nouveau revers pour Orange en Égypte

La campagne égyptienne d'Orange s'ensable un peu plus. Hier, l'autorité égyptienne de régulation des marchés financiers a rejeté un projet d'offre d'achat de l'opérateur en télécoms français sur les actionnaires minoritaires de sa filiale Mobinil. Selon le régulateur, l'offre d'Orange enfreignait le principe d'un traitement équitable de tous les actionnaires. Avec cette offre publique, Orange espérait acheter un peu plus de 3 % du capital d'ECMS, la filiale cotée de l'opérateur en télécoms égyptien. Des accords de vente ont été conclus, début mai, avec ces actionnaires minoritaires au prix unitaire de 230 livres égyptiennes. Conformément à la législation locale, le groupe français ne peut pas acheter plus de 2 % de sa filiale chaque année sans offre publique.Il s'agit du troisième avis négatif infligé à Orange par l'autorité égyptienne des marchés financiers, à chaque fois pour la même raison. Derrière cette bagarre réglementaire se cache une bataille entre actionnaires. Outre Orange, Mobinil est également détenu par Orascom Telecom, une société de l'homme d'affaires égyptien Naguib Sawiris. Ce dernier possède directement et indirectement 34,6 % d'ECMS mais refuse de vendre l'intégralité de sa part à moins de 273 livres par action. Blocage égyptienDébut avril, l'opérateur français avait obtenu de la chambre de commerce internationale le droit d'acheter une partie seulement des actions d'Orascom Telecom à un meilleur prix. Mais la sentence avait été rejetée par l'autorité égyptienne des marchés. Olivier Pinaud
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