En Iran, Peugeot triomphe, Renault patine

AutomobileMalgré les relations diplomatiques pour le moins tendues entre la France et l'Iran, Peugeot enregistre d'excellentes ventes dans ce pays. Il y est historiquement un acteur majeur. Ses facturations de véhicules envoyés de France en pièces détachées se sont montées au premier semestre à 197.000 unités, en hausse de 32 %. Peugeot affirme détenir 26 % du marché iranien avec ses 405 restylées et 206. C'est son licencié, le constructeur Iran Khodro avec lequel les relations sont délicates, qui assure le montage local. L'accord de licence sur la vieille 405 vient d'être prorogé jusqu'en 2012.La présence de la marque en Iran est le résultat du rachat par PSA, en 1978, des activités de Chrysler Europe. En effet, la branche britannique de Chrysler Europe avait jeté les bases de l'industrie automobile iranienne du temps du Shah en vendant la licence de la Hillman Hunter anglaise des années 1960, qui fut fabriquée par Iran Khodro pendant une trentaine d'années.En revanche, Renault est à la peine. La firme au losange n'a produit, avec ses deux partenaires Iran Khodro et Pars Khodro, que 17.000 Logan (rebaptisées Tondar) sur six mois, un chiffre en baisse de 22 %. On est loin d'une saturation des capacités de 300.000 à 400.000 unités annuelles ! Impliqué directement et financièrement dans les opérations ? contrairement à Peugeot ?, Renault subit de plein fouet le contrecoup des aléas politiques et de la difficile situation de l'industrie iranienne, qui manque de devises pour acheter des composants. A.-G. V.Sur six mois, Iran Khodro et Pars Khodro n'ont assemblé que 17.000 Dacia Logan (rebaptisées Renault Tondar).
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