Toujours plus de part variable

La part variable poursuit sa progression. Selon l'étude Hay Group, bonus et intéressement atteignent désormais en 2008 8 % de la rémunération d'un cadre contre 6 % neuf ans auparavant. L'évolution est encore plus rapide pour les cadres supérieurs pour lesquels la part variable atteint les 15 %. Le basculement s'est produit dans les années 2000 afin de permettre plus de souplesse aux entreprises dans la gestion de leur masse salariale. Cette évolution conduit les cadres français à se situer dans le peloton de tête européen à l'aune de ce critère. Ils ne sont dépassés que par les Britanniques, largement en tête avec 12 % de leur rémunération en variable et les Espagnols.En revanche, la rémunération des cadres supérieurs français dépend moins du variable que celle de leurs homologues européens. Les Britanniques restent en tête avec 26 % suivis des Allemands, des Espagnols et des Hollandais. Partout, le bonus devient donc un élément de fidélisation auquel les entreprises attachent désormais la plus grande attention.Cette place importante de la rémunération variable donne des marges de manoeuvre aux entreprises en cas de retournement de la conjoncture. Ils pourront, comme l'ont réalisé les banques il y a deux ans, moduler bonus et intéressement à la baisse si la récession devient trop forte, afin de maintenir les comptes tout en affichant des hausses fortes du salaire de base pour doper la motivation des salariés.
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