Le rapport sur l'État actionnaire est saisissant quant à l'impact du ralentissement, puis de la crise financière sur la valeur du portefeuille des participations cotées détenues par l'État. Au 1er septembre dernier, sa valeur était de 148,8 milliards d'euros, soit une baisse de 18 % par rapport à la même date de l'an dernier. Ce recul traduit un effet de périmètre après la cession en décembre dernier d'un bloc d'actions EDF mais surtout l'impact de la tourmente à l'oeuvre sur les marchés financiers.Cette spirale baissière s'est accentuée ces dernières semaines. Mercredi soir en clôture, la valeur du portefeuille de l'État était ramenée à 108,5 milliards d'euros, en chute de 27 % par rapport aux montants arrêtés au 1er septembre. Tout n'est pas noir au royaume de l'État actionnaire puisque les dividendes que ce dernier percevra cette année atteindront 5,6 milliards d'euros, en progression de 16,6 % par rapport à 2007, et à son meilleur niveau depuis 2004. Pour la première fois, la SNCF et La Poste ont versé un dividende à leur actionnaire. Au total, le résultat net de l'ensemble des participations de l'État (soit 51 entités cotées ou non) s'est établi à 13,9 milliards d'euros.

latribune.fr

31 Oct 2008, 1:34

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