Résultats en berne au Japon onaises GLS 2000

Les grandes banques japonaises entrent à leur tour dans la tourmente. Après avoir annoncé une chute de son bénéfice net mercredi dernier au cours du premier semestre fiscal (d'avril à septembre), Mizuho a annoncé hier qu'il comptait procéder à une augmentation de capital d'un montant compris « entre 200 et 300 milliards de yens » (1,63 à 2,44 milliards d'euros), selon les déclarations de son directeur général, Terunobu Maeda. Quelques heures plus tard, l'autre mégabanque, SMFG, a annoncé avoir essuyé une chute de moitié de son bénéfice net au premier semestre. Mitsubishi UFJ de son côté a annoncé également vouloir lever 990 milliards de yens (8 milliards d'euros) fin novembre.Les causes des maux des banques japonaises étaient jusqu'à récemment plutôt d'origine domestique. Les grandes banques souffrent depuis longtemps de problèmes qui leur sont propres ?: une demande quasi nulle de crédit de la part des entreprises japonaises depuis l'éclatement de la bulle ?; un environnement de taux zéro, qui leur est défavorable car il contribue à l'écrasement de leurs marges. Les activités internationales, paradoxalement, étaient plutôt une source de revenus pour les banques, qui peuvent désormais prêter généreusement à des entreprises qui ne trouvent plus de financement chez leur banquier traditionnel. envolée de faillitesAujourd'hui la dégradation de la conjoncture mondiale (et, partant, intérieure) rattrape ces établissements. Le nombre de faillites s'envole et le coût du risque suit cette pente ascendante à mesure que les banques recommencent à faire des provisions pour mauvaises créances. « Ça n'est qu'un début », commente un analyste sous couvert d'anonymat. Jusqu'à la semaine dernière, c'était surtout les nombreuses banques locales (« une banque, une région » est un proverbe de la finance nippone) qui inquiétaient le plus le gouvernement. Les économies régionales sont sinistrées au regard de l'activité des rutilantes métropoles de Tokyo ou Nagoya. Les grandes banques nationales sont désormais venues les rejoindre. Régis Arnaud, à Tokyo Les grandes banques souffrent d'une demande quasinulle de crédit de la part des entreprises japonaises.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.