Swiss Life Banque fait preuve de solidité

Doubler la taille de Swiss Life Banque d'ici à 2010. C'est l'objectif qu'avait annoncé Fabien Walthé, son directeur général, en 2007. La filiale de gestion privée de Swiss Life France et de Viel & Cie avait alors 1 milliard d'euros d'actifs sous gestion. Depuis le début de l'année, le compteur est bloqué à 1,5 milliard d'euros. « Plutôt réjouissant », juge Fabien Wathlé, satisfait que sa clientèle n'ait pas « cédé à la panique » face à l'accélération de la crise financière. « La signature suisse et notre gestion prudente ont probablement apaisé les esprits », note-t-il. Force est de constater que Swiss Life Banque ne joue pas avec le feu : l'intégralité de ses fonds propres a été investie en produits monétaires. Aujourd'hui, l'heure est à l'observation, en attendant que « la situation sur les marchés soit plus lisible ». Avec, en creux, la volonté de ne pas brusquer la clientèle, « dont l'aversion au risque est extrême ». Swiss Life Banque a d'ailleurs constaté une réallocation partielle des actifs vers les produits sécurisés. Des placements moins rémunérateurs en termes de commissions. Cet effritement des marges, Fabien Walthé l'accepte, rappelant que son horizon d'investissement se situe sur « le long terme » et que la reprise des marchés signera le retour de placements plus lucratifs. trois canaux En attendant, le directeur général de Swiss Life Banque poursuit sa stratégie de développement d'une clientèle à « fort potentiel d'épargne ». Objectif : faire progresser l'encours moyen par client, de 250.000 euros actuellement à plus de 500.000 d'ici à deux ans. Comment?? D'abord, en renforçant « l'offre de services ». En septembre, Swiss Life Banque a racheté le gestionnaire de fonds Arpèges Finance. Pour distribuer cette offre étoffée, trois canaux : le réseau Swiss Life France, celui des banquiers privés partenaires et celui des conseillers en gestion de patrimoine (CGP). La semaine dernière, le réseau CGP a été élargi, grâce à l'acquisition de 80 % du capital de Financière du Capitole, une société de conseil en gestion de patrimoine à la tête d'une centaine de millions d'euros. Alexandre Maddens « La signature suisse et notre gestion prudente ont probablement apaisé les esprits. »
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