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flash infosDeux invités hier soir pour « La Tribune »-BFM-Dailymotion, en raison de la campagne des élections européennes du 7 juin. Premier intervenant, Philippe de Villiers, qui a fait alliance avec Chasse, Pêche, Nature et Tradition sur les listes Libertas. Le souverainiste de droite a estimé que Nicolas Sarkozy devenait « le champion du monde de la flûte à bec » en faisant du traité de Lisbonne une solution à la crise des institutions en Europe. « L'origine de la crise aujourd'hui en Europe, c'est parce que l'Europe, qui était fondée sur la préférence communautaire, s'est désarmée elle-même et est aujourd'hui la zone la moins protégée du monde », a déclaré Philippe de Villiers. « Le traité de Lisbonne interdit toute protection douanière. » Il a par ailleurs estimé que François Bayrou « fera un très bon leader de la gauche » et a jugé que UMP, PS, Modem et écologistes étaient tous « complices » en Europe. « Nicolas Sarkozy et François Fillon, au lieu de faire campagne comme des chefs de parti, feraient mieux de gouverner », et notamment de régler le problème des universités, a lancé le président du Mouvement pour la France.« Villiers, c'est les mêmes arguments qu'il y a cinq ans. Moi, je n'ai pas envie de perdre mon temps avec cela », a répliqué Michel Barnier, qui a souligné que le traité de Lisbonne n'était qu'une « boîte à outils » dont il convenait à ses yeux de se servir. Tête de liste UMP en Île-de-France et chef de file de la campagne de la majorité, le ministre de l'Agriculture a affirmé que l'Europe devait notamment « tirer les leçons » de la crise.Michel Barnier a jugé que François Bayrou « se trompe d'élection » et « veut voler » le scrutin du 7 juin aux Français. « L'élection présidentielle, c'est dans trois ans ! » a lancé l'ancien commissaire européen. « Nous voulons parler de l'Europe, les Français ne doivent pas se laisser déposséder de ce vote », a-t-il insisté en jugeant que le vote-sanction allait frapper « ceux qui n'ont pour seul programme que la critique de Nicolas Sarkozy », au premier rang desquels le président du Modem et les responsables socialistes.Michel Barnier s'est félicité de « la parole franco-allemande forte » dans la crise, qui permet « de faire bouger les lignes ». Il a par ailleurs confirmé que le chef de l'État lui avait demandé de rester au gouvernement « pour les quelques semaines qui sont devant nous, jusqu'après les élections ». H. F.Match à distance Barnier-Villie
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