Nice célèbre Melody Gardot

festival de jazzC'est plutôt rapide, comme l'Eurostar ! » Dans une interview donnée à « La Tribune » cet hiver, Melody Gardot n'en revenait pas de son succès. Depuis, le rythme s'est accéléré. Des concerts à guichets fermés ? 3.000 spectateurs en deux soirs au Festival international de Montréal ce mois-ci ? un Olympia annoncé cet automne (13 novembre), et un album, son deuxième, « My One and Only Thrill » en tête des ventes dans la catégorie jazz. En attendant, c'est au festival de jazz de Nice que l'on retrouve la belle pour un concert donné le 24 juillet prochain.Bénéficiant d'un soutien massif de sa maison de disques, Universal, la jeune citoyenne de Philadelphie (23 ans) surfe sur la vague d'un engouement rare provenant de spécialistes du jazz et du grand public. Cette alchimie gagnante tient à la conjonction, chez la chanteuse, de plusieurs talents. Par ses qualités vocales, Melody appartient à la catégorie des vocalistes intimistes, se plaisant à distiller ses chansons, principalement ses propres compositions. Après trois ans seulement de métier, elle manifeste de surcroît une belle assurance, n'hésitant pas à entamer son tour de chant par un titre a cappella.comme BardotBlonde de poche, Melody joue de son charme dans sa relation avec le public. Elle en convient quand elle confie : « On prononce mon nom à la française, Gardot comme Bardot. » Sur scène, en salle, elle crée son univers ? lumières tamisées, musiciens dans la pénombre ? qui évoque l'atmosphère des films noirs. Et puis, il y a cette petite canne dont elle se sert, souvenir de ce terrible accident de la circulation qui la cloua au lit plusieurs mois. Une démarche un peu fragile qui ajoute une touche personnelle à Melody et contribue évidemment à son image, sa note « people ». Ne dit-elle pas que cet accident fut une « bénédiction », lui ayant permis de se lancer dans l'écriture de sa musique ?Le dernier ? et pas des moindres pour les francophones ? atout de Melody Gardot est son penchant pour la France et le français. Elle fait rêver dans son dernier album avec « les Étoiles » (« Dites-moi, étoiles, de qui obtenez-vous la lumière ? »). Elle a un faible pour « la Complainte de la butte », l'air populaire des années 1950 signé Renoir et Van Parys. Et avoue même à l'interviewer, en français : « Je suis américaine mais je suis parisienne dans mon c?ur. » nNice Jazz Festival, jusqu'au 25 juillet. Tél. : 0.892.683.622.
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