L'année 2008 est l'année d'EDF. Après s'être offert British Energy en Grande-Bretagne en septembre, le groupe tricolore a récidivé hier. Il a consolidé son ancrage aux Etats-Unis en arrachant à Warren Buffett 50 % des activités nucléaires de Constellation Energy. Le succès de ces deux opérations a été longtemps incertain. Elles ont été obtenues au prix d'une persévérance culottée. Peu d'observateurs auraient pris le pari au sortir de l'été.Aussi bien en Grande-Bretagne et en Chine (où il va construire deux EPR) qu'aux états-Unis, EDF est au c?ur de la relance du nucléaire. Il vise maintenant l'Italie et l'Afrique du Sud, qui a échappé à sa boulimie en 2008 en raison de la crise financière et économique. Et la France ? Le groupe d'énergie va accélérer ses investissements dans l'Hexagone, notamment dans la distribution et le transport, deux activités dans lesquelles il va mettre 3 milliards d'euros en 2009. Dans ce contexte, le patron d'EDF, Pierre Gadonneix, plaide pour une réévaluation du prix de l'électricité pour la « vendre à son prix de revient ». pages 2-3
« Pourquoi EDF parie sur le nucléaire américain »
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