Échange d'actifs entre GDF Suez et E.ON

En préalable à sa fusion avec Gaz de France, Suez avait signé en octobre 2006 avec le gouvernement belge un pacte, « Pax Electrica II », par lequel l'électricien s'engageait notamment à favoriser l'émergence d'un troisième opérateur en Belgique. L'objectif était de faire descendre de 85 % à 70 % la part de marché de sa filiale Tractebel, aux côtés de son unique concurrent SPE. La semaine dernière, le ministre belge Vincent Van Quickenborne était même venu rappeler cet engagement à Suez en le menaçant d'une amende de 750 millions d'euros.Hier, GDF Suez a annoncé un accord avec l'allemand E.ON lui permettant de respecter sa parole. GDF Suez échange 1.700 MW de capacité de production en Belgique avec des actifs de même puissance en Allemagne. Au final, la part de marché de GDF Suez retombe à 73 % en Belgique. « Sans débourser de cash, nous rééquilibrons nos positions en Europe, en prenant une position significative en Allemagne, le premier marché européen de l'électricit頻, se félicite le PDG de GDF Suez Gérard Mestrallet. « Les forts besoins de renouvellement de capacités outre-Rhin nous offrent de bonnes perspectives de développement », ajoute-t-il. Avec 2.000 MMW, GDF Suez est le 5e acteur en Allemagne avec 3 % de part de marché. Par ailleurs, le groupe vient d'annoncer la nomination d'Albert Frère, premier actionnaire privé du groupe avec 5,3 % du capital au poste de vice-président du conseil d'administration, fonction qu'il partagera avec Jean-François Cirelli, ex-PDG de Gaz de France, jusqu'à présent seul numéro 2 du groupe.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.