La révolution Obama est en marche

Samedi, juste avant de monter à bord du train pour son voyage inaugural pour Washington, Barack Obama évoquait ses futures tâches à la Maison-Blanche. « Dans l'histoire de notre pays, les générations qui ont été confrontées aux défis immenses qui attendent la nôtre se comptent sur les doigts d'une main », déclarait-il. Quelques jours plus tôt, conscient des attentes démesurées que son élection a suscitées outre- Atlantique, il avait déjà entonné l'appel au réalisme : « Nous ne parviendrons pas à réaliser l'ensemble de nos promesses de campagne au rythme que nous avions espéré. » Samedi, il a d'ailleurs répété que le redressement de l'économie exigerait beaucoup de temps et de sacrifices.Cité dans le « New York Times », le secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel, a résumé en des termes simples les priorités des 100 premiers jours de présidence d'Obama : « Notre premier objectif : l'emploi, notre deuxième objectif : l'emploi et notre troisième objectif : l'emploi. » La nouvelle administration va donc engager au plus vite son plan de relance de 825 milliards de dollars, composé de travaux d'infrastructures et de baisses d'impôts pour les particuliers et les entreprises. Le Trésor s'emploiera à dépenser le solde du plan de sauvetage de Wall Street, encore doté de 350 milliards de dollars, en prenant soin de soutenir à la fois le système financier et les ménages.Pressé de s'exprimer sur les violences en Israël et dans la bande de Gaza, Obama s'est engagé à se saisir des dossiers relatifs au Moyen-Orient, et donc ayant trait à l'Iran aussi, « au premier jour » de sa présidence. La fermeture du camp de prisonniers de Guantanamo devrait en revanche attendre, pour des raisons juridiques, affirme le président.Parmi les autres engagements ayant vocation à être repoussés de plusieurs mois, voire au-delà, figurent l'instauration d'un marché de négociation de crédits d'émissions de gaz carbonique (« cap and trade »), une réforme de la politique migratoire et la révision du traité de libre-échange liant États-Unis, Canada et Mexique (Alena). E. C. à New Yorkun plan de relance de 825 milliards de dollars à engager au plus vite.
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