La technologie veut son plan de relance

La Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC) a présenté hier un « plan de conquête » articulé autour de 10 projets, destinés à créer ou préserver 1 million d'emplois sur sept ans, en incluant les emplois induits. « Après l'automobile, après le plan de relance, qui était surtout du BTP, on voudrait que le troisième plan, s'il existe, soit pour nos entreprises », a déclaré Pierre Gattaz, président de la Fédération. Les 10 programmes du plan, dont le coût cumulé est évalué à 80 milliards d'euros sur sept ans, concernent par exemple le développement des réseaux très haut débit ou de systèmes d'éclairages plus performants, celui de l'e-santé ou de l'e-administration.La FIEEC plaide pour la création d'un fonds d'investissement des industries à valeur ajoutée technologique (Fivat), doté de 1 milliard d'euros dès cette année, cogéré et financé par le public et le privé, qui servirait à amorcer le processus. La question du financement de l'ensemble du plan, qui reposerait à la fois sur de l'investissement privé et public, reste quant à elle ouverte. « Ce n'est pas de la dépense, mais un investissement pour le futur », a plaidé Joël Karecki, président de Philips France et vice-président de la Fédération. Reste désormais à savoir quelle suite sera donnée à ce plan. Chez Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de l'Industrie, « l'accueil a été bon », a assuré Pierre Gattaz. « Maintenant il faut transformer l'essai », a-t-il ajouté. O. H.
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