Sybase vend les « pics, les pioches et les mulets » pour découvrir et transporter les futures pépites de la téléphonie portable. Il s'agit des multiples applications pour les téléphones mobiles vendues déjà par Apple, Nokia, ou bientôt Microsoft. Comme dans toute ruée vers l'or, les vendeurs de matériel feront fortune. La société californienne Sybase en fait partie. Cet éditeur de logiciels d'infrastructure informatique, spécialiste des bases de données, s'est diversifié, par acquisitions, ou modification de sa base technologique, dans les systèmes dédiés aux applications mobiles. Aujourd'hui, l'activité de Sybase repose sur trois piliers. La plate-forme d'infrastructure, qui comprend sa base de données, représente encore la part la plus importante de son activité (75 %). Elle est suivie par iAnywhere, une solution de gestion des terminaux mobiles (10 % du chiffre d'affaires), et Sybase 365, qui permet d'interconnecter les messages SMS et MMS des opérateurs cellulaires (15 %). Ces trois segments lui ont permis d'enregistrer une croissance de 10 % de chiffre d'affaires en 2008 (1,13 milliard de dollars, soit 888 millions d'euros) pour un bénéfice opérationnel en hausse de 25 % (210 millions de dollars).gamme renforcéeL'activité Sybase 365 est en pointe. Certes, le prix du service est orienté à la baisse mais l'augmentation des volumes de messages envoyés fait croître le volume d'affaires. à titre d'exemple, Sybase 365 a transmis 50 milliards de messages au cours de son deuxième trimestre fiscal 2008, contre 19 milliards un an plus tôt. Sybase vient de renforcer sa gamme de produits en rachetant l'allemand Paybox, qui propose une solution de paiement pour le commerce mobile.Et les perspectives sont prometteuses. Si les opérateurs utilisent 5 % de leur budget d'investissement et opérationnel pour lancer des services d'applications mobiles, cela se traduit par un montant d'investissement disponible de 14 milliards de dollars. Pascal Boulard

latribune.fr

04 Mars 2009, 1:29

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