L'heure n'est plus aux concessions sur Fortis

Le temps presse. Baudouin Prot, le directeur général de BNP Paribas, a en effet confirmé hier qu'il ne prolongerait pas au-delà du 28 février la période de négociations liées à l'acquisition des actifs belges de Fortis. « Il faut savoir respecter les dates butoirs », a-t-il souligné en référence au protocole d'accord signé par la banque avec le gouvernement belge à l'automne dernier. « projet pas vital »La banque de la rue d'Antin est d'autant plus sereine qu'au terme de sa souscription aux deux tranches de financement du plan français à hauteur de 5,1 milliards d'euros, elle affiche un ratio de fonds propres plus confortable de 8,4 %. Elle estime donc pouvoir se passer d'une acquisition qui lui aurait apporté 0,5 point de solvabilité de plus. « Le projet peut constituer une opportunité pour BNP Paribas mais il n'est en rien vital », a résumé Baudouin Prot.Le patron du groupe bancaire a souligné que « tant que le protocole n'est pas échu, il y a forcément toujours un espoir ». Tout en précisant que son groupe était allé « aux limites des concessions raisonnables ». En d'autres termes, la balle est dans le camp des actionnaires qui ont rejeté la semaine dernière à une courte majorité le schéma de démantèlement de Fortis. Feront-ils preuve de réalisme comme le souhaiterait BNP Paribas?? Le nouveau président de Fortis, Jozef De Mey, estimait hier dans le quotidien belge « De Tijd », que la probabilité que la reprise de Fortis banque en Belgique par BNP Paribas aille à son terme était « supérieure à une chance sur deux ». N. RE
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