« Les droits de mutation ont chuté de 40 % »

« C'est vrai, dans les Côtes-d'Armor nous avons augmenté la taxe d'habitation et le foncier bâti de 9 % et la taxe professionnelle de 13 %. Mais depuis 1998, l'augmentation moyenne de la fiscalité départementale n'avait été que de 2,5 % par an. En prenant en compte 2009, cela ne fera donc que 3 % en moyenne. C'est certes difficile à faire passer auprès des habitants, mais je crois qu'ils peuvent comprendre que notre seul recours lorsque la situation économique est mauvaise, avec des droits de mutation qui chutent de 40 % comme depuis le début de l'année, et l'État qui se désengage en nous imposant de nouvelles charges, c'est d'augmenter les impôts.De plus, comment faire des économies quand 90 % de nos dépenses courantes sont obligatoires comme le RMI et l'aide personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées [APA]. Il faut aussi rappeler que l'État doit à l'ensemble des départements 5 milliards d'euros d'arriérés de compensation de ces dépenses sociales obligatoires. Mais l'État se dit un peu facilement : ?Les collectivités locales se sont débrouillées dans le passé avec les nouvelles charges qui leur ont été transférées. Elles vont bien se débrouiller encore une fois.? nClaudy Lebreton, président du conseil général des Côtes-d'Armor (PS)
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