La Française des jeux et le PMU prennent de court la concurrence

ternetDans le pari sportif en ligne, le PMU et surtout la Française des Jeux tentent de prendre de l'avance, avant l'arrivée le 1er janvier 2010 de concurrents, comme Betclic, Bwin ou Unibet. Depuis plusieurs mois, les deux seuls opérateurs légaux usent et abusent de l'arme publicitaire. Sur la période janvier-mai, les investissements publicitaires bruts de la Française des Jeux ont augmenté de 83 % à 80,3 millions d'euros par rapport à 2008, selon TNS Media Intelligence. Ces chiffres sont calculés avant remise commerciale, qui peut aller de 50 % à 80 % selon les supports (télé, radio, Internet). « La hausse est due au calendrier. En 2009, nous n'aurons pas plus investi qu'en 2008 », assure un porte-parole.La Française des Jeux a choisi d'investir jusqu'à 20 % de son budget dans le sport, selon nos estimations. Les dépenses sur Cote & Match, le jeu de pronostic sportif, ont totalisé 6,6 millions d'euros, doublant ou triplant, selon les messages et avec des campagnes télévisées, cinéma, des encarts dans la presse et sur Internet. Les dépenses sur le Loto Foot ont également explosé, tandis que des campagnes de parrainage ont soutenu le XV de France.Fin avril, Éric Woerth avait demandé à la Française des Jeux, en partenariat exclusif avec RTL et « 20 Minutes », de lever le pied sur ses investissements. Si le monopole d'État a troqué la marque Cote & Match pour le Loto, les messages publicitaires sont restés associés au sport, avec des slogans comme « Finale d'Istanbul : 3 paris pour un match » ou « Super Coqs, contre Super Eagles ».Au PMU, les dépenses médias ont fait un bond de 43 % sur un an à 27 millions d'euros, selon TNS. « L'an passé, nous étions très peu présents en télévision », justifie son directeur de la communication Benoît Cornu. Sur Internet, l'opérateur de courses hippiques a choisi de mettre les bouchées doubles. Quasi inexistant il y a un an, le budget médias consacré au site a atteint 13 millions d'euros bruts. « C'est un peu pour préparer l'ouverture du marché, mais c'est aussi parce nous sommes sur Internet depuis 2004 », indique le directeur. Le PMU, qui détient 165.000 clients sur Internet, espère en convaincre 100.000 de plus cette année.le net, canal privilégiéDans ce contexte, les futurs opérateurs de paris en ligne, Betclic, Unibet et Bwin, ne restent pas totalement inactifs. Avec un canal privilégié : Internet. Selon TNS, les deux premiers ont dépensé en mai respectivement 259.000 et 485.0000 euros. Comme pour les dépenses Internet du PMU et de la Française des Jeux, ces chiffres ne tiennent pas compte des mots clefs achetés sur Google, ou l'affiliation à des sites, qui multplient la facture. Sandrine C
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