La formule 1 cherche à réduire ses coûts

À la veille du Grand Prix de formule 1 de Shanghai, remporté hier par Lewis Hamilton (McLaren), la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a lancé un appel d'offres pour la fourniture d'un moteur unique et de systèmes de transmission pour les saisons 2010, 2011 et 2012. L'objectif est de limiter l'inflation des coûts qui fait fuir des écuries.Pour Max Mosley, président de la FIA, il n'est pas question de descendre en dessous du seuil de dix équipes sous peine d'ôter toute crédibilité aux grilles de départ. Or, l'écurie Super Aguri a jeté l'éponge en avril et Williams, très endettée, a failli subir le même sort. L'idée de ce moteur unique est de permettre aux petites équipes d'avoir une machine performante, les grandes écuries gardant le droit de développer leur propre moteur, dès lors qu'il respecte le même cahier des charges. L'autre grande idée pour sauver la F1, c'est de la " délocaliser " largement en Asie ou au Moyen-Orient, des zones prometteuses pour les constructeurs et où l'automobile a meilleure presse que dans la " verte " Europe.PLUS DE GRAND PRIX DE FRANCE Après l'Australie, la Malaisie et Bah-reïn en début de saison, Singapour - disputé de nuit pour le confort des téléspectateurs européens - il y a quinze jours et Tokyo la semaine dernière, c'était hier au tour de la Chine d'accueillir la 17 e et avant-dernière épreuve de la saison. Dès l'année prochaine, un nouveau circuit pourrait voir le jour à Abou Dhabi, tandis que des négociations sont en cours avec l'Inde et la Corée du Sud. " Je suis très optimisteà propos de la F1 en Asie ", déclarait Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1. A contrario, les autres parties du monde ont raison de s'inquiéter.Le Grand Prix de Montréal, couvert de dettes, a été rayé du calendrier 2009. Tout comme celui de France, dont le promoteur financier, la Fédération nationale du sport auto, vient de se retirer " après examen du contexte économique ". En 2010, un Grand Prix français pourrait être organisé à Disney-Marne-la-Vallée, un projet privé défendu par Alain Prost, associé au groupe Lagardère.
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