France, Italie et Espagne s'allient dans le tourisme

La démarche est inédite. Trois pays d'Europe ­? la France, l'Italie et l'Espagne ?, qui se livrent habituellement une concurrence acharnée pour séduire les touristes, ont signé cette semaine en Italie un protocole d'accord. L'objectif : promouvoir des séjours thématiques favorisant la venue dans les trois pays des touristes russes, indiens, chinois et sud-américains. Des marchés particulièrement prometteurs dans les années à venir.parade originale Les trois pays apportent ainsi une parade originale au ralentissement global de l'activité économique. « Il faut mettre notre attractivité en commun pour résister à la crise touristique et à la concurrence d'autres destinations », souligne Hervé Novelli, secrétaire d'État au Tourisme. Il a donc répondu favorablement à l'initiative de la sous-secrétaire d'État italienne en charge du tourisme, Michela Vittoria Brambilla, qui a aussi convaincu son homologue espagnol, Joan Mesquida Ferrando. Ce projet tient à c?ur à Hervé Novelli qui veut que la France conserve à l'avenir sa place de première destination touristique mondiale avec près de 82 millions de touristes accueillis chaque année. Il souhaite que ce projet « entre rapidement dans sa phase concrète ». Il a donc invité ses homologues espagnol et italien à venir le rejoindre à Paris le 1er avril lors d'une manifestation qui réunira près de 1 million de tour-opérateurs internationaux dans la capitale française.Hervé Novelli explique que l'accueil des touristes en France résiste mieux pour le moment à la conjoncture que d'autres types d'activités, notamment industriels. « Le tourisme est l'un des derniers secteurs touchés par la crise et il sera l'un des premiers à s'en sortir », assure-t-il. Une opinion qui est partagée par les ministres espagnol et italien, alors que ces deux pays du Sud ressentent déjà les effets de la crise. L'Espagne a ainsi enregistré une baisse de 2,6 % du nombre de touristes reçus en 2008, à 57,4 millions. Tandis qu'en Italie (44 millions de touristes par an), les professionnels du secteur viennent de demander une aide financière à l'État pour traverser la crise. Héléna Dupuy, à Mil
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