Les fonds immobiliers frappés de plein fouet par la crise

En baisse moyenne de 49,74 % sur un an, la catégorie des fonds investis en actions immobilières et foncières a été particulièrement touchée par la crise. Les meilleurs produits parviennent tout juste à limiter la baisse annuelle à 30 %. Ainsi, BMM Pierre Capitalisation, proposé par la Banque Martin Maurel, recule de 33,67 % grâce à l'approche prudente retenue par son gérant. À fin février, le fonds était encore investi à hauteur de 11 % en liquidités. Sur un an, il présente une volatilité voisine de 20 %, bien plus limitée que les 44,2 % de moyenne pour la catégorie. À sa suite figurent quatre fonds investis sur des titres asiatiques et gérés par de grandes maisons de gestion anglo-saxonnes. Morgan Stanley Asian Property Fund, Henderson Asia Pacific Property, Schroder ISF Asia Pacific Property et Fidelity Asia Pacific Property Fund. D'une manière générale, les titres immobiliers asiatiques ont mieux résisté sur la période que leurs homologues européens et américains. Parmi les zones de prédilection de ces gérants figurent le Japon, Hong Kong, Singapour et la très prometteuse Australie.À leur suite et en tête de l'offre des grands réseaux, CAAM Actions Immobilières Monde, géré par Laurence Taliercio, est lui aussi investi, à hauteur d'un tiers de ses encours, sur l'Asie-Pacifique, ce qui lui permet de limiter sa baisse à 40,22 % sur la période. retour en grâce attenduEn recul de 45,51 %, Palatine Immobilier, géré par Matthieu Giuliani, est quant à lui exclusivement actif sur les marchés d'Europe continentale, et particulièrement sur la France (80 %) dans le cadre d'un portefeuille concentré. Proche en termes de performance, Foncier Investissement (? 47,17 %), proposé par Natixis Asset Management, est lui aussi très présent sur les valeurs françaises (plus de 75 % des actifs gérés).Après de telles baisses, les gérants s'attendent assez légitimement à un retour en grâce du secteur. Mais celui-ci ne pourra être que progressif et son ampleur limitée, tant que les perspectives macroéconomiques resteront incertaines. n
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