Renault négocie avec l'état pour une usine de batteries

cite>Renault discute avec le gouvernement français pour installer des capacités de production de batteries lithium-ion sur le site de Flins », affirmait hier une porte-parole du constructeur français. La bouffée d'oxygène serait bienvenue pour l'usine de production de la Clio (160.000 exemplaires en 2008, 3.250 salariés). Cette implantation dans l'Hexagone dépend toutefois des aides que le gouvernement français voudra bien mettre sur la table.En attendant, Nissan, partenaire japonais de Renault, a annoncé hier l'implantation de deux sites de fabrication de batteries lithium-ion en Grande-Bretagne et au Portugal, d'une capacité annuelle de 60.000 unités chacune. L'usine anglaise sera basée à Sunderland, woù Nissan possède un site d'assemblage depuis les années 1980, qui fabrique les Micra, Note, Qashqai. Le constructeur nippon y avait d'ailleurs annoncé en janvier la? suppression de 1.200 emplois. Au Portugal, plusieurs sites de fabrication ont été identifiés mais le choix final sera annoncé ultérieurement. Ce pays a proposé notamment des aides extrêmement attractives. L'investissement de Nissan devrait s'y monter à 250 millions d'euros, engendrant 200 emplois.L'alliance Renault-Nissan proposera des véhicules électriques aux États-Unis et au Japon en 2010 et compte commercialiser ces modèles à grande échelle à partir de 2012. Renault compte vendre un utilitaire Kangoo dès mars 2011. A.-G. V.
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