Rome menace de faire capoter le plan européen

Le Cavaliere persiste et signe ! L'Italie de Berlusconi n'acceptera pas le plan climat européen en l'état. Sa sémillante ministre de l'Environnement, Stefania Prestigiacomo, l'a martelé hier, à Luxembourg, devant ses homologues européens : " Le paquet tel qu'il est ne nous convient pas. Il a besoin de changements profonds. " Jean-Louis Borloo, qui présidait la réunion, est cependant resté de marbre. En dépit de la complexité du dossier, il est confiant pour le boucler à l'occasion du Conseil européen des 11 et 12 décembre qui va coïncider avec la fin de la conférence de l'ONU sur le climat prévue à Poznan en pologne du 1er au 12 décembre. " Si nous ne sommes pas capables de respecter nos engagements, ce n'est pas la peine d'aller à Poznan ", s'exclame un diplomate français. De fait, poursuit-il, " l'Italie veut faire payer à l'Europe la modernisation de son industrie vétuste ".La présidence française de l'Union européenne s'efforcera, avec le concours de la commission de Bruxelles, de prendre en compte les inquiétudes exprimées par les États membres et de prévoir des flexibilités dans la mise en oeuvre du plan climat. Mais à charge pour ces pays de faire la " preuve ", chiffres à l'appui, de la justesse de leur demande.
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