Les comptes britanniques à la dérive

Avant même les injections de capitaux dans les banques, les emprunts publics ont fortement augmenté en Grande-Bretagne. Entre avril (début de l'année fiscale) et septembre, ils s'élèvent à 37,6 milliards de livres (48,7 milliards d'euros), en hausse de 75 % par rapport à la même période l'an dernier. À ce rythme-là, le déficit pourrait frôler 4 % du PIB cette année. Et beaucoup plus en comptant le sauvetage des banques. Alastair Darling, le chancelier de l'Échiquier, a commencé ce week-end à préparer les esprits à ce dérapage. Citant Keynes, il affirme qu'étant donné la situation, " nous pouvons nous permettre de laisser les emprunts augmenter ". Par ailleurs, le ralentissement immobilier se poursuit. Le nombre de prêts hypothécaires a chuté de 42 % en septembre par rapport à l'année précédente. Enfin, alors que la croissance du PIB au troisième trimestre doit être dévoilée vendredi, le cabinet Ernst & Young a estimé hier que la Grande-Bretagne était déjà en récession.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.