Les institutionnels nord-européens s'exposent davantage

La crise qui touche aussi les marchés d'actions des pays émergents ne semble pas affecter la confiance des investisseurs institutionnels nord-européens (*) pour cette classe d'actifs. C'est la principale conclusion d'une étude commandée par le bureau européen de Nomura Asset Management (NAM). Dix-sept fonds de pensions, deux sociétés de gestion et une fondation ont été interrogés entre les mois de juin et d'août. Ces investisseurs représentent 160 milliards d'euros d'actifs sous gestion. Aujourd'hui, l'allocation courante sur les actions émergentes de ces vingt institutionnels est comprise entre 0,4 % à 12 % avec une moyenne à 4,3 %. Et à en croire l'étude, celle-ci pourrait croître sur les trois prochaines années. En effet, 75 % des personnes interrogées déclarent vouloir augmenter leur exposition sur ces marchés. Dans le détail, 50 % le feront entre 1 % et 4 % et un quart de plus de 4 %. Tandis que 20 % ne toucheront pas à leur exposition et 5 % la baisseront (voir graphique ci-contre). Pour accéder à cette classe d'actifs, 30 % des répondants ont recours aux services d'un gérant global sur les émergents et d'un spécialiste régional ou pays. En revanche, deux investisseurs passent par un mandat de gestion, c'est-à-dire pas spécifiquement exposé sur les émergents, et un seul par un gérant régional. NAM estime d'ailleurs que le choix d'un spécialiste régional améliore le rendement et réduit le risque.(*) Belgique, Danemark, Finlande, Pays-Bas et Suède.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.