C'est vraiment parti. Le lancement du programme Iter (réacteur thermonucléaire expérimental) est entré en phase active. Les pelleteuses sont en action à Cadarache (Bouches-du-Rhône) et tout le long de la route qui relie sur une centaine de kilomètres le port de Fos au Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Cet axe va être élargi et renforcé pour permettre le passage de camions transportant 200 grosses pièces pouvant peser 600 tonnes.La construction d'Iter devrait s'étaler sur une dizaine d'années. Ce projet international mobilisera au total une dizaine de milliards d'euros. Une centaine d'appels d'offres ont été lancés et 250 millions de contrats ont déjà été attribués. Les entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) se taillent pour l'instant la part du lion en captant 77 % de ces commandes. Un millier de personnes travaillent sur les différents chantiers. La construction de l'école internationale, qui accueillera à Manosque les enfants des chercheurs, a quant à elle débuté en juillet. À Cadarache, 85 % des travaux de terrassement du site de 18 hectares sont achevés. Iter a reçu les clefs du bâtiment « communication » et de son siège social provisoire. La « base vie » des chantiers de construction est prête à recevoir les centaines de salariés venus d'autres régions, qui y séjourneront le temps de leur mission. Car il reste encore à bâtir 26 bâtiments.Le réacteur Iter tentera de reproduire l'énergie du soleil pour valider, s'il est possible, la fabrication de l'électricité à l'échelle industrielle grâce à la fusion. En cas de réussite, il deviendra une étape décisive dans la production d'une énergie inépuisable, utilisant comme matière première l'eau. Gérard Tur++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++

latribune.fr

05 Jan 2009, 1:29

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