Alors que seuls trois organismes de placement collectif dédiés à l'immobilier (OPCI) sont disponibles auprès du grand public, Viveris Reim prouve que ces produits remportent l'adhésion des investisseurs institutionnels. La société de gestion immobilière basée à Marseille a été créée au milieu de l'année 2007 et agréée quelques mois plus tard par l'AMF. Elle vient de séduire deux nouveaux clients de premier plan?: Archon, filiale de Goldman Sachs dédiée à la gestion immobilière, et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Les deux sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV) dédiées à la banque d'affaires américaine sont dotées chacune d'un actif brut de 30 millions d'euros.succès rapideBeaucoup plus importante en taille, la SPPICAV Lutiq récupère trois ensembles immobiliers à La Défense valorisés 780 millions d'euros. Ceux-ci appartenaient jusqu'alors à Lucia, filiale de la CDPQ cotée sur Euronext et dont la SPPICAV Lutiq termine actuellement l'acquisition. Après la création au printemps de deux premières SPPICAV dotées d'un actif brut total de 250 millions d'euros, entièrement souscrites par l'investisseur américain Beacon Capital Partners, ces nouveaux produits permettent à Viveris Reim de dépasser le milliard d'euros d'actifs. « Cela fait de nous le premier gestionnaire d'OPCI en France », se réjouit Frédéric Bôl, fondateur et président du directoire de Viveris Reim. Créée dans le giron de Viveris Management, une société de capital-investissement filiale de la caisse d'épargne Provence-Alpes-Corse, Viveris Reim doit en grande partie son rapide succès au carnet d'adresses de son fondateur. En effet, Frédéric Bôl était président du directoire de Prado Épargne et vice-président de l'Association française des investisseurs institutionnels. C'est au sein de cette association qu'il avait notamment dirigé un groupe de travail consacré aux OPCI.Frédéric Maury

latribune.fr

05 Jan 2009, 1:31

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