Polémiques

L'éventuelle nomination de François Pérol, actuel secrétaire général de l'Élysée, à la tête de la nouvelle banque, issue de la fusion entre les Caisses d'épargne et le groupe Banque populaire, serait « tout simplement illégale », a déclaré hier le leader du Modem, François Bayrou. Le président centriste de la commision des Finances du Sénat, Jean Arthuis, juge pour sa part cette désignation « choquante ». En tout état de cause, si un fonctionnaire était nommé à la tête du futur groupe bancaire, « la Commision de déontologie se réunirait et émettrait un avis sur cette nomination », a répondu Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement. En fait, le risque juridique d'une telle désignation est faible. En revanche, la critique faite à Nicolas Sarkozy de vouloir asseoir son influence dans les milieux économiques pourrait porter, au sein de l'opinion. La fusion, que François Fillon juge « urgente », devrait être officialisée jeudi. L'État apporterait à la nouvelle structure du capital public sous forme de titres hybrides convertibles en actions ordinaires, à hauteur de 2,5 milliards d'euros.pages 2-3 et éditorial page 9
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