ceux qui croient à

guments « Il y aura bien une reprise, mais le problème c'est quand ? Qu'est-ce qu'il y a derrière ? Aujourd'hui, nous sommes tous des opérés sous morphine. Les plans de relance vont certes produire leurs effets, permettant d'enregistrer quelques trimestres de croissance positive. Mais ensuite, les gouvernements devront s'atteler à réduire les déficits publics à cause de l'insoutenabilité de la dette et du vieillissement de leur population. Notamment aux états-Unis. On va donc contraindre l'activité, après l'avoir stimulée », explique Anton Brender chez Dexia. « Une question se pose : la demande privée peut-elle prendre le relais ? Ce n'est pas évident, surtout dans les pays qui ont connu une demande excessive comme les états-Unis et, dans une moindre mesure, l'Espagne et le Portugal. Il sera nécessaire de rééquilibrer le taux d'épargne. Pour toutes ces raisons, on pourrait observer plusieurs années de croissance inférieure au potentiel, autour de 1 %-1,5 % par an », ajoute-t-il. L'économiste américain John Mauldin hésite aussi à dater la sortie de crise compte tenu du caractère inédit de la récession actuelle. Avant de voir les économies occidentales redémarrer, il faudra tout d'abord que soit écartée la menace de la déflation, jugée bien réelle. faiblesses La montée en puissance des plans de relance déjà lancés - et des prochains - devraient produire leurs effets quasiment en même temps et, dans un processus auto-entretenu, accélérer la sortie de crise. à moins que les états utilisent l'arme du protectionnisme.
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