Industrie  : d'abord l'automobile

En s'installant au ministère de l'Industrie, Christian Estrosi héritera de deux gros dossiers. Le premier, c'est la réforme de La Poste. Le projet de loi transformant l'entreprise publique en société anonyme au 1er janvier 2010 sera examiné à l'automne par le Parlement. Face aux baisses de recettes de La Poste, Nicolas Sarkozy a promis l'apport de 2,7 milliards d'euros de fonds propres. Il reste à passer de la promesse à l'action.L'autre chantier, c'est le sauvetage de l'industrie automobile. L'État a apporté 3 milliards d'euros de prêts à taux bonifiés à Renault et autant à PSA. Mais de nombreux sous-traitants, Heuliez en tête, sont au plus mal. Et les fermetures de sites se sont multipliées. Sans oublier la construction d'une filière française du véhicule électrique, à laquelle tenait beaucoup son prédécesseur Luc Chatel.En revanche, le nouveau ministre ne touchera pas au dossier industriel le plus brûlant du moment, piloté directement par l'Élysée : la recapitalisation d'Areva. Mardi 30 juin, le conseil de surveillance du groupe nucléaire devrait avaliser un plan prévoyant la cession de la branche T&D et une augmentation de capital « limitée » avec l'entrée de partenaires stratégiques comme Mitsubishi. m. r. et a.-g. v.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.