Nicolas Sarkozy hospitalisé après un malaise

C'est par un communiqué publié hier après 19 heures que l'Élysée a détaillé les circonstances du malaise dont a été victime le chef de l'État, dimanche. En fin de matinée, alors qu'il effectuait un jogging dans le parc du château de Versailles, le président de la République a été pris d'un malaise. Celui-ci « ne s'est pas accompagné d'une perte de connaissance ». Le médecin de l'Élysée a prodigué les premiers soins à Nicolas Sarkozy, et prévenu les secours. Le président, âgé de 54 ans, a ensuite été transporté en hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. L'examen clinique et les examens complémentaires à visée neurologique se sont révélés normaux.Selon l'entourage du président, ce dernier aurait été victime d'un simple malaise vagal. Pour autant, le président sera remplacé par la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, pour la signature d'un accord sur la médiation du crédit aux entreprises, prévue ce midi à l'Élysée (lire page 5). Le déplacement de Nicolas Sarkozy au Mont-Saint-Michel, prévu mardi, est en revanche maintenu. remaniement reportéEn revanche, le mini-remaniement ministériel qui devait être annoncé en ce début de semaine est reporté à la rentrée. La surveillance cardiologique du président, « systématiquement pratiquée dans de telles circonstances » selon l'Élysée, devait s'achever ce matin. Au Val-de-Grâce, le président, qui « allait bien et parlait normalement avec le personnel soignant », selon le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant, a reçu ses proches collaborateurs. Le Premier ministre, François Fillon, qui se trouvait dans sa circonscription de la Sarthe au moment du malaise de Nicolas Sarkozy, est rentré hier en urgence à Paris.Le 3 juillet, l'Élysée avait publié un bulletin de santé du chef de l'État évoquant un bilan cardio-vasculaire et sanguin « normal ». C'était le premier bulletin de santé depuis 2008. Lors de sa campagne présidentielle en 2007, Nicolas Sarkozy avait promis de publier régulièrement des bulletins de santé s'il était élu. Or, six mois après son élection, il était hospitalisé au Val-de-Grâce pour une opération à la gorge sans qu'aucune communication officielle n'ait été faite à ce sujet. (avec AFP)
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