Même si l?administration américaine traîne quelque peu les pieds, l?idée d?un « nouveau Bretton Woods » trouve de plus en plus d?échos dans le monde à mesure que la dégringolade des marchés échappe aux politiques. Ainsi, lors du grand forum Europe-Asie vendredi et samedi à Pékin, la Chine a annoncé sa participation au sommet du G20, qui aura lieu à Washington le 15 novembre (lire page 8). « L?économie virtuelle doit être coordonnée avec l?économie réelle, il ne faut pas que les problèmes de l?économie virtuelle influencent le développement de l?économie réelle », a martelé le premier ministre Wen Jiabao. Le 7e sommet de l?Asem, qui regroupe les 27 pays de l?Union européenne et 16 pays d?Asie, représentant au total près de 60 % de la richesse mondiale, a insisté sur le fait que la réforme du système financier mondial passait par un rôle accru du Fonds monétaire international « dans l?assistance aux pays sérieusement touchés par la crise, à la demande de ces derniers ».« Cette réunion de l?Asem, avant le sommet de Washington, était importante, car la moitié des pays qui seront représentés le 15 novembre étaient présents à Pékin », témoigne une personne proche de l?Élysée.renforcementL?Allemagne qui, comme pour le gouvernement économique de la zone euro, affichait jusqu?ici peu d?enthousiasme à l?égard du FMI semble avoir changé de postulat. À Pékin, la chancelière Angela Merkel a observé que le monde avait « besoin d?une meilleure coordination internationale, y compris un renforcement du rôle que le Fonds monétaire international joue, pour assurer la stabilité du système financier mondial ». En tout cas, la décision rendue publique samedi du FMI de blanchir son directeur général Dominique Strauss-Kahn lui permettra de poursuivre sa mission à la tête d?une institution qui devrait être au c?ur du dispositif que pourrait envisager la conférence du G20 à Washington. Déjà, en l?espace de seulement quelques jours, l?organisation née des accords de Bretton Woods, en juillet 1944, est redevenue un acteur principal de la crise?; en atteste l?annonce, hier, de l?octroi d?un prêt de 16,5 milliards de dollars à l?Ukraine, conditionné à un plan de sauvetage économique. Vendredi, l?Islande avait demandé officiellement une aide de 2 milliards de dollars au FMI. D?autres pays frappent à la porte de l?organisation : le Pakistan, la Hongrie, la Biélorussie... De plus, l?institution de Washington devrait annoncer cette semaine la mise en place d?une nouvelle facilité en faveur des pays émergents. Le but de cette mesure : éviter que ces grands pays, à l?instar du Brésil ou de l?Afrique du Sud, ne soient à leur tour affectés par le tsunami financier (lire page 3). « Étant donné la vitesse prodigieuse de la propagation de la crise, explique un proche du FMI, nous devons être très innovants. Ce genre de mesure aurait demandé en temps normal six mois de préparation : elle a été montée, à l?initiative de Dominique Strauss-Kahn, en quelques jours. »En dehors du FMI, d?autres acteurs entendent participer à leur façon à la résolution de la crise. Ainsi, pour redonner encore davantage d?oxygène à l?économie, la Réserve fédérale américaine devrait une nouvelle fois abaisser son taux directeur mercredi, actuellement fixé à 1,5 % seulement. Dans la foulée, il n?est pas impossible que la Banque centrale européenne et les autres grandes banques centrales du monde fassent de même. Enfin, le calendrier très chargé des rendez-vous internationaux à venir (voir encadré) témoigne des efforts actuels en faveur d?une concertation internationale. Reste à savoir si le sommet du 15 novembre, sur lequel se portent désormais tous les espoirs, parviendra à répondre à ces attentes.texteNa faccumsan ver atem ipsustie vel ercilissi.Tat vullam, quisit eu facilla ad dipissent loreetumsan ut ing eugait inciduisim doloreetue tat dolortie venibh ea aut aliquip isciduis dolut veniamet, vel in eugait atet velisisi.Ed euguer inim in utem augiamcore min vulla faciduisl dolum iusting exer iriure vel in hent praesecte vel exeraesto commy nis nonsequisi.Lorperiustie commolorer amet, quis nonsecte conse do corem do core mod eum dolenibh ex er alis do duisit alit lam dolor secte magniam vent il enit augait ametum nos nit lam, se dolobore facin utat dolor ing ea facipit augiatum ectem incinisi.Wis adit verci ectet utpat laortinisl ut num in eu facilis am ipit irit dolore diamcore minibh eum illuptat ver sit illan ero odolessenis eum dolorem vel exer aliquate ming endio eum quis eu facincidui blan ut aliquatummod tet iustie min henit, volore modiam quip eum illutatem zzriure molobor aliquam nons nim quisl ulluptat wissi.Lessis ex el ip esto dolorpero dolore tie feu facilit acilis alit lan volorperit, commy nostrud dionsed tionsequam veliquisit nit am nullutat. 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latribune.fr

06 Nov 2008, 1:35

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