L?environnement est une des priorités du gouvernement. C?est ce que martelait le premier ministre François Fillon tout au long du premier semestre 2008. Ce n?est visiblement plus le cas. La crise financière et la crise de l?économie qui en découle ont relégué la politique environnementale et le Grenelle de l?environnement au second plan des priorités gouvernementales. « La crise n?a pas impacté la dynamique du Grenelle », s?enthousiasmait le ministre du développement durable Jean-Louis Borloo, après le vote quasi-unanime par les députés, le 7 octobre, de la loi Grenelle 1. En réalité elle a déjà bouleversé le calendrier parlementaire, saucissonnant le débat Grenelle et contraignant les députés à user des ficelles du réglement pour boucler la discussion du Grenelle 1 en temps et en heure. Pis, le débat au Sénat a été reporté à janvier alors qu?il aurait du être bouclé au mieux à l?anniversaire du Grenelle c?est à dire... vendredi dernier. Ce report implique que la fin des navettes parlementaires ne pourra pas être effective avant le printemps. Et fait que le projet de loi Grenelle 2, qui doit contenir les mesures concrètes mettant en musique les grandes orientations définies par la loi Grenelle 1, ne pourra être présenté avant l?été. R.J.

latribune.fr

06 Nov 2008, 1:33

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