L'État souhaite développer l'assurance-crédit pour tous

L'assurance-crédit pour tous. Pour éviter la restriction de l'accès à ce type de couverture, Christine Lagarde annoncera aujourd'hui que l'État, via la Caisse centrale de réassurance (CCR), compte couvrir les risques exceptionnels avec une réassurance dite chapeau. Un dispositif dont le coût s'annonce élevé pour les petites entreprises : selon « Les Échos » d'hier, les PME dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 50 millions d'euros s'acquitteraient d'un taux de surprime lié à la garantie de l'État de 1,2 % des encours couverts ? soit le double du coût d'une assurance-crédit normale ? et d'une commission pour la gestion de ces garanties opérées par les assureurs crédits. René Ricol, déjà médiateur national du crédit, veillera à la bonne application du dispositif. De leur côté, la Coface et le Medef ont mis en place une structure de médiation permettant notamment aux PME d'accéder à leur notation. Ce dispositif intervient après qu'un certain nombre d'entreprises ont accusé les assureurs crédit comme Euler Hermes Sfac, Atradius ou la Coface de durcir l'accès au crédit fournisseur assurant contre le risque de non-paiement de la clientèle, en abaissant leur note. « Certaines se sont retrouvées du jour au lendemain sans la couverture nécessaire au financement de leur activit頻, déplore Jean-François Roubaud, le président de la CGPME. Invité hier par l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef), Jérome Cazes, directeur général de la Coface, a admis que la prudence était de mise, les demandes d'indemnisations sur les entreprises ayant bondi de 140 % entre juillet et octobre. F. Pi.
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