Au bûcher ? !

Michel Rocard estime qu'il aurait fallu traduire Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976, devant la cour pénale internationale pour « crimes contre l'humanit頻. Friedman est l'un des pères d'une doctrine qui s'apparente au nazisme ou à l'épuration ethnique ? vous aurez reconnu, cher lecteur, le libéralisme et ses sanglantes horreurs. « Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute l'avidité, la voracité humaine, s'exprimer », justifie Rocard, dans « Le Temps ». Joseph Staline et Pol Pot avaient, quant à eux, réussi à changer la nature humaine. Au prix de quelques bavures, mais leur intention était pure. Une fois encore, Rocard pèche par excès de prudence. Devant de telles abominations, il faudrait le bûcher. Malheureusement, Friedman a eu le mauvais goût de mourir tout seul, à 94 ans. Mais il est encore temps pour l'autodafé de ses livres.ROCARD Pèche par excès de prudence. Il faudrait brûler Milton FriedmanParLe TribunRetrouvez Le Tribun sur www.latribune.fr/tribu
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