Frédéric Rose n'aura guère eu d'état de grâce. Sa nomination fin juillet à la direction générale de Thomson, après quatre mois de recherche, n'a pas enrayé la dégringolade en Bourse du titre Thomson, lesté par sa dette. Ex-président des activités d'Alcatel-Lucent en Europe, Asie et Afrique, ce Franco-Américain de 46 ans a un profil plus industriel que son prédécesseur Franck Dangeard, ancien banquier d'affaires. Sa double culture lui sera utile chez Thomson, qui réalise la moitié de ses ventes aux États-Unis. Frédéric Rose, qui a pris ses fonctions début septembre, est pour l'heure resté laconique sur ses intentions.générer de la valeur Le dirigeant s'est juste dit convaincu de la capacité du groupe à générer de la valeur et a annoncé que « les activités qui ne sont pas rentables seront restructurées ou arrêtées ». On attend le nouveau plan stratégique qu'il devrait annoncer en début d'année. O.H.
Frédéric Rose au chevet de Thomson
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