Les nanobilles de Pylote

La maîtrise de l'infiniment petit est une science qui passionne aussi les industriels. C'est pour répondre à leurs besoins que la start-up Pylote a été lancée par deux chercheurs issus du Cemes, un laboratoire toulousain très en pointe dans le domaine des nanotechnologies. « Notre particularité est de pouvoir produire, en grande quantité, des nanoparticules sphériques et très pures », explique Loïc Marchin, cofondateur de Pylote avec Marc Verelst. Des particules allant de 50 nanomètres à 5 microns, qui peuvent être pleines, creuses, ou spongieuses, mais qui, au final, sont toujours rondes? Cette technologie intéresse les secteurs de l'industrie (construction, peinture, textile, etc.), de la cosmétique ou encore des biotechs.outils certifiés par le cnrsPour l'instant, les ingénieurs de Pylote sont capables de produire 5 à 10 kilos de particules par semaine. Ils espèrent pouvoir investir d'ici la fin de l'année dans une machine pouvant générer 5 à 10 tonnes de nanobilles par an. Le chiffre d'affaires de Pylote pourrait suivre, allant de 150.000 euros prévus cette année à 500.000 euros en 2010. « C'est dans la nanomédecine qu'à terme les plus grands développements sont possibles », poursuit Marc Verelst. Les scientifiques de Pylote sont aussi sensibilisés aux problématiques de santé publique posées par les nanotechnologies. Leurs outils de fabrication ont été contrôlés et certifiés par le CNRS. Ils sont également membres du comité Afnor des nanotechnologies. « Pas question de jouer aux apprentis sorciers », soulignent les deux dirigeants.Martin Venzal, à Toulouse
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