Les constructeurs américains sont suspendus aux annonces de Barack Obama qui doit annoncer aujourd'hui son plan de sauvetage. « Ils en n'ont pas encore fait suffisament [de restructurations] », a-t-il réaffirmé hier, après avoir déjà appelé « actionnaires, travailleurs, créanciers, fournisseurs et concessionnaires à faire des concessions ». à la veille de cette annonce, il est dit que les aides de Washington seraient soumises à de strictes conditions. La Maison-Blanche réclame une restructuration « drastique » d'un secteur dont, aux yeux des Américains, les salariés bénéficient d'avantages considérables.Après avoir touché 17,4 milliards de dollars de prêts, Chrysler et General Motors demandent une rallonge de 21,6 milliards de dollars. Selon le « New York Times », Washington devrait certes étendre son aide, mais en imposant une date butoir pour qu'ils s'accordent avec leurs créanciers et syndicats.Fiat attend de pied ferme la décision d'Obama. L'italien est prêt à entrer au capital de Chrysler à condition que l'américain obtienne encore du cash de Washington. J. G.

latribune.fr

10 Avr 2009, 1:31

Partager :