Le nouveau grand parti de Berlusconi

Sous le signe du passé, Silvio Berlusconi a été élu hier « par acclamation, à l'unanimit頻 président du nouveau parti « Peuple de la libert頻 (PDL) par quelque 6.000 délégués de son parti Forza Italia et ceux du parti Alliance nationale (AN), héritiers du MSI (néofasciste). L'actuel président du Conseil a en effet relu son appel de janvier 1994, quand, entrepreneur des médias, il entra en politique en créant Forza Italia, fustigeant les « politicards sans profession » et promettant « un nouveau miracle italien ». Quinze ans après, jour pour jour, sa première victoire ? surprise ? aux législatives, le Cavaliere « est soutenu par plus de 44 % des Italiens et vise à atteindre 51 % », de son propre aveu. Son alliance électorale devenue donc parti est même créditée de plus d'intentions de vote qu'aux législatives d'avril 2008 (38,7 % selon l'institut Demos), soit 13 points de plus que le parti de centre gauche, le Parti démocrate. « L'Italie de demain »Première conséquence de la formation de ce parti de la droite italienne et son poids au sein du Parti populaire européen (PPE) : l'italien Mario Mauro, du PDL, a de fortes chances de succéder à l'Allemand Hans-Gert Pöttering à la présidence du Parlement européen, qui sera élu le 7 juin prochain. « Nous avons un leader, un peuple, une grande organisation : nous devons nous engager pour montrer que nous avons aussi les idées justes pour imaginer l'Italie de demain et la construire », a averti Gianfranco Fini, l'ancien chef d'AN, qui espère succéder au Cavaliere malgré ses nombreux désaccords avec lui. De fait, le PDL doit encore se doter d'un programme. Frank Paul Weber, à Mil
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