Le premier groupe français de communication n'a pas déçu. Au premier trimestre, Publicis a mieux résisté à la dégradation du secteur publicitaire que ses concurrents. Le président du directoire de Publicis, Maurice Lévy, annonçait hier un recul de 4,4 % de ses recettes à périmètre comparable (croissance organique), alors que le britannique WPP et les américains Omnicom et Interpublic ont révélé ces derniers jours des baisses comprises entre 5,6 % et 6,6 %. Cette relative résistance a séduit les marchés, où le titre a clôturé en hausse de 7,15 %.Avec un chiffre d'affaires de 1,07 milliard d'euros (+ 1,3 %), Publicis s'octroie dans la foulée la troisième place au classement mondial des groupes de publicité, devant Interpublic, dont les revenus trimestriels ont cédé 11 % à 1,33 milliard de dollars (1,01 milliard d'euros). Pour autant le français regarde l'avenir avec prudence. Sa filiale ZenithOptimedia table sur une chute des dépenses publicitaires de 6,9 % en 2009. Si le groupe pense « faire mieux que le march頻, il ne prévoit pas de reprise avant l'été 2010. C. B.

latribune.fr

16 Mai 2009, 1:42

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