ArcelorMittal creuse ses pertes

dérurgieRien ne va plus pour le numéro un mondial de la sidérurgie : ArcelorMittal a dévoilé hier, au titre du deuxième trimestre de son exercice, une perte de 792 millions de dollars (581 millions d'euros) à comparer à un profit net de 5,84 milliards de dollars l'an passé à la même période. Ses ventes ont aussi chuté de plus de moitié, à 15,18 milliards de dollars (11,14 milliards d'euros) en raison de la chute brutale de la demande en acier des constructeurs automobiles et du secteur du bâtiment. Les chiffres semestriels ne sont pas meilleurs : la perte nette atteint 1,85 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros) contre un bénéfice de 8,2 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires de 30,3 milliards (21,5 milliards d'euros) contre 67,6 milliards.Mais, après un premier semestre très difficile, ArcelorMittal croit déceler les « premiers signes de reprise » du marché et table sur « une amélioration graduelle au cours du second semestre ». D'où sa décision de relancer plusieurs hauts-fourneaux, dont celui de Florange en France, en veille depuis plusieurs mois. En Europe, leur taux d'utilisation pourrait grimper progressivement, à partir de la mi-août, de 45 % à environ 60-65 %.Mais la direction se veut prudente et prévient qu'un redressement complet restera lent et progressif. Pour Lakshmi Mittal, le président du groupe, un retour aux niveaux de production d'avant-crise n'est pas à attendre « avant 2011 ». Lancé dans une phase de réduction de ses coûts, ArcelorMittal a réduit sur le premier semestre d'environ 20.000 ses effectifs mondiaux. Le titre a fortement accusé le coup hier en Bourse : il a perdu 4,44 % à 24,20 euros. Néanmoins, depuis le début de l'année, l'action demeure conserve un gain de 43 %.
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