Une opportunité à saisir pour évoluer ou ? rebondir

Cette tendance profite aux MBA.Je suis en train de bâtir mon dossier d'inscription au MBA de l'Essec. Autant profiter de cette période où je peux être licenciée du jour au lendemain pour repenser mon avenir. Et cette formation pourra me repositionner dans mon entreprise », explique Anne, cadre dans une grande société de communication high-tech. Comme elle, de nombreux cadres commencent à se demander si la meilleure protection contre la crise, sur laquelle ils n'ont aucune prise, ne serait pas la formation qui permet d'améliorer leur employabilité.fonctions transversalesC'est également l'avis des formateurs. « Même si on observe un certain attentisme de la part des salariés, la situation actuelle n'a fait que renforcer leurs interrogations sur leur carrière. Ceux qui occupent des fonctions techniques sont généralement à la recherche de cursus leur permettant d'évoluer vers des fonctions transversales », observe Jean-François de Zitter, directeur général de l'IFG-CNOF, un des principaux organismes de formation en France.Cette tendance profite d'abord aux MBA. « Avec ce diplôme généraliste, les participants bénéficient d'une remise à niveau en management. Il leur ouvre de nouvelles perspectives de carrières. Ils sont ainsi mieux armés pour tirer leur épingle du jeu. Ce type de formation permet d'acquérir une meilleure connaissance des différentes fonctions de l'entreprise et la manière dont elles interagissent. C'est ainsi que le cadre peut piloter le changement. Or, dans l'avenir, une prime sera donnée aux salariés capables d'accompagner les transformations des entreprises », observe Marie-Christine Bert, responsable de l'Executive MBA proposé par Paris Executive Campus, la filiale formation continue commune de l'ESC Rouen et Reims Management School qui va ouvrir ses portes à Paris en septembre.Les salariés se positionnent dans certains domaines sensibles. « Les fonctions achats devraient connaître un fort développement, pour réduire les coûts. De même, la crise montre la nécessité d'un contrôle accru des risques dans le secteur de la finance », précise Marie-Christine Bert. Autre secteur porteur : les formations accompagnant la croissance « verte », nouveau cheval de bataille des entreprises. L. E.carrière
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