Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en difficulté dans son propre camp pour avoir levé le pied sur les réformes en mettant ainsi en danger la perspective d'adhésion de son pays à l'Union européenne, a trouvé un allié inattendu. Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, envisage d'ouvrir « deux ou trois » nouveaux chapitres de négociations avec Ankara lors de la prochaine conférence intergouvernementale Europe-Turquie du 19 décembre. Jusqu'ici huit dossiers sur trente-cinq sont ouverts dont un seulement (« science et recherche ») a été bouclé. La présidence française de l'Union estime que l'ouverture des négociations sur « la libre circulation des capitaux » ainsi que celles portant sur « la société de l'information et les médias » ne posent aucu n problème insurmontable. En revanche le dossier de l'« énergie » est plus sensible et la Turquie est invitée à faire des « efforts » dans ce domaine. Accepter par exemple la présence d'EDF dans le projet de gazoduc Nabucco ? Marc Degerle dossier « énergie » est plussensible et la Turquie est invitée à faire des « efforts ».

latribune.fr

12 Nov 2008, 1:27

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