Une pratique DÉCRIÉE

Manque de traçabilité, marché noir, inadaptation aux besoins locaux? L'envoi de médicaments collectés vers les pays en développement est contesté par un nombre croissant d'acteurs. En France, un rapport de l'Igas de 2005 pointait déjà ces dérives qui « perturbent les politiques pharmaceutiques locales ». Ces dernières sont basées sur l'« initiative de Bamako » définie en 1987 par 35 pays africains avec l'appui de l'OMS et de l'Unicef. Elle préconise la constitution d'une liste de médicaments essentiels (génériques pour la plupart) et le recours à des centrales d'achats locales responsables des appels d'offres. « La réforme de 2009 ne fait que mettre la France en conformité avec ces principes directeurs », se réjouit-on chez Pharmaciens sans frontières.
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