L'extension de la taxe sur la pubicité critiquée

L'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a dénoncé hier le fait que les pouvoirs publics obligent désormais les industriels à mettre des messages sanitaires sur toutes leurs opérations de communication, sous peine de devoir payer une taxe équivalant à 1,5 % du montant global de leurs dépenses publicitaires. Cette nouvelle obligation, instaurée par la loi sur la santé publique du 9 août 2004 pour combattre l'obésité infantile, ne concernait jusqu'ici que les publicités à la télévision et la radio et les actions de promotion. Mais selon l'Ania, l'article 38 du projet de loi élargit son application à tous les supports, y compris la presse écrite, le cinéma, l'affichage et Internet. Le ministère de la Santé tient juste à rappeler que l'article a été modifié pour des raisons techniques : "La notion d'actions de promotion était trop floue et pouvait créer un certain vide juridique.""C'est de la provocation, estime Jean-René Buisson, le président de l'Ania. Nous allons préparer un certain nombre d'actions spectaculaires pour se faire entendre."
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