GM peine à sortir de l'impasse Delphi

General Motors n'a pas obtenu des autorités judiciaires américaines d'ajourner les auditions sur la suspension des conventions collectives de l'équipementier automobile Delphi, son ex-filiale placée sous la protection de la loi sur les faillites depuis octobre 2005. GM, qui s'est engagé à débourser 5,5 milliards de dollars pour redresser Delphi et la sortir de la faillite dès le premier semestre 2007, cherche à obtenir des prestations moins élevées et non négociées avec les syndicats. Le 9 mai, Delphi avait décidé de recourir à l'annulation des conventions collectives après que le syndicat UAW (24.000 membres parmi les 34.000 salariés de l'équipementier automobile) eut refusé une proposition de réduction de salaires de 39 % et menacé de recourir à la grève. Un arrêt de travail qui paralyserait plusieurs des clients de Delphi, à commencer par le premier d'entre eux, General Motors. Également en restructuration, le fabricant américain d'automobiles avait déposé une requêteau juge des faillites afin de " continuer les discussions en marge du tribunal ".
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