Daniel Havis devrait être reconduit à la tête du Gema

Les membres du Gema (Groupement des entreprises mutuelles d'assurances) doivent élire aujourd'hui leur président. Sauf coup de théâtre, Daniel Havis, le président de la Matmut, actuellement à la tête du Gema, devrait être reconduit dans ses fonctions. Il avait été élu à ce poste en février 2004 et, s'il est maintenu à la présidence du Gema, son mandat sera de trois ans. " À l'occasion de l'élection, les membres du Gema établissent la feuille de route que le président devra suivre ", a indiqué à La Tribune le représentant d'une mutuelle. Sans présager des divers dossiers que le président du Gema devra faire avancer, il est sûr que la création d'une maison commune des assureurs avec la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) est plébiscitée par les grandes mutuelles du Gema. Un sujet récurrent depuis plusieurs années, mais qui ne semble pas remporter tous les suffrages parmi les adhérents du groupement, surtout les plus petits. " Il faudrait que nous parvenions à un accord car l'existence de deux organes de représentation professionnelle ne joue pas en faveur des assureurs, mutualités ou pas. Le pouvoir politique joue parfois sur les deux tableaux, ce qui n'est pas avantageux pour la profession ", souligne un dirigeant de mutuelle.Une chose est acquise depuis la réélection de Gérard de La Martinière à la tête de la FFSA : la balle est aujourd'hui dans le camp du Gema. En effet, dans son programme figure la mise en place d'une maison commune des assureurs pour gagner en influence auprès des pouvoirs publics. Les assureurs souhaitent que le mariage soit entériné au début de l'année 2008. On ne peut être plus explicite.Pour parvenir à faire front commun, les deux groupements devront réussir à accepter leurs différences culturelles et savoir composer avec des analyses divergentes sur certains sujets politiques. Par le passé, les désaccords n'ont pas manqué sur les 35 heures, la création d'un fonds de garantie en assurance dommages...Il n'en demeure pas moins que, à l'instar des banquiers, nombre de mutualistes souhaiteraient parvenir à constituer une seule représentation professionnelle. Pour leur part, les banquiers ont réussi à tenir le cap. Ils ont même récemment accepté d'accueillir la Banque Postale, leur ennemi juré.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.