Déménagement

Le Crédit Lyonnais a finalement choisi trois emplacements, sous réserve de la consultation du comité d'établissement du siège ainsi que de celui de la décentralisation, afin de remplacer son ancien siège parisien détruit. Le premier pôle se situera dans le quartier Opéra à Paris, où la banque dispose de plusieurs bâtiments. Ceux de la rue de Richelieu abriteront la nouvelle salle de marché qui libérera donc la salle de secours de Levallois. Ce transfert sera effectif dans quelques semaines, le temps d'aménager la salle de la rue de Richelieu. A cet endroit seront également localisés la direction Europe, la direction des grandes entreprises et les financements de projets. Dans ce quartier toujours, 200 personnes regagneront la partie du siège qui a été préservée (direction générale, secrétariat général, communication...). Au total, on comptera 2.400 personnes dans le quartier Opéra. Le deuxième pôle sera situé à la Défense où s'installeront les services informatiques et la direction des agences de France, soit au total 2.100 personnes. Enfin, un troisième pôle, dont l'emplacement ne semble pas encore totalement défini, sera situé dans l'est de Paris, peut-être en dehors de la capitale. Il abritera les unités fonctionnelles, dont la direction du personnel, soit 1.200 salariés. Au total, les trois emplacements rassembleront 5.700 personnes, contre 1.950 dans le précédent siège du boulevard des Italiens, où certains services n'étaient pas localisés. Tous ces choix ont été dictés par des préoccupations d'organisation et de coût. Les coûts qui sont aussi à l'origine de la volonté de la banque de réduire de 5.000 postes (équivalents temps plein) supplémentaires ses effectifs (35.000) d'ici à la fin de 1998. Ce projet a provoqué hier une réaction des syndicats du Crédit Lyonnais qui ont appelé les salariés à observer, le 11 juillet prochain, un « débrayage pouvant aller jusqu'à 24 heures » afin de participer à des assemblées générales. « Nous sommes tous concernés, tous les secteurs sont touchés », indique l'intersyndicale (FO-CFDT-CFTC-CGT-SNB) dans un communiqué. Faisant état d'actions et d'assemblées générales à Bayonne, Bayeux et Marseille, l'intersyndicale souligne que « les discussions qui ont lieu montrent la volonté du personnel de ne pas accepter les suppressions de postes ». L. C.
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